Dakar 2023 : Etape 4 : HA’IL > HA’IL avec 425 km au programme !

Les connaisseurs des déserts du monde ont dompté tous les modèles de dunes, mais ne sont que très rarement confrontés à ces véritables montagnes de sable qu’il faudra escalader dans les cent premiers kilomètres de la spéciale.

Profil de l’étape :

Liaison > 148 km – Spéciale > 425 km

Les connaisseurs des déserts du monde ont dompté tous les modèles de dunes, mais ne sont que très rarement confrontés à ces véritables montagnes de sable qu’il faudra escalader dans les cent premiers kilomètres de la spéciale. Pour la suite, les enchaînements de pistes sablonneuses sur le trajet du retour à Ha’il poseront de nombreux problèmes de navigation. Une concentration maximale sera nécessaire pour interpréter et suivre les indications du roadbook.

Résumé de l’étape 3 :

la leçon éternelle sur la vitesse et la précipitation s’applique une nouvelle fois à Carlos Sainz, patron de la course ce matin mais roi déchu et douché à son arrivée au CP 3 (km 377). Nasser Al Attiyah, qui a acquis le sens de la mesure bien avant sa 20e participation au Dakar, réalise sans forcer la bonne opération et prend les commandes du rallye, devant Yazeed Al Rajhi (à 13’20’’) et Stéphane Peterhansel (20’45’’). Le plus rapide sur la spéciale a toutefois été Guerlain Chicherit, qui se consolera légèrement de sa dégringolade d’hier en remportant la quatrième spéciale de sa carrière, tout juste dix ans après son dernier succès en Argentine à Tucuman. En quads, Alexandre Giroud bénéficie des déboires de son principal rival argentin Manuel Andujar pour prendre le large au classement général. La situation est beaucoup plus indécise en T3, Austin Jones ayant remporté sa première spéciale dans la catégorie, qui voit également un grand perdant avec la disparition de « Chaleco » Lopez des places d’honneur, le général étant maintenant dominé par Seth Quintero, avec une minute d’avance sur Guillaume de Mévius. Chez les T4, Marek Goczal signe une deuxième victoire d’étape consécutive et mène un podium provisoire sur lequel son fils Eryk, le benjamin du Dakar, occupe la 3e place. En camions, Martin Macik remporte une troisième spéciale sur la 45e édition, mais le retard pris hier le laisse bien loin de son compatriote Ales Loprais en tête du rallye.

LA PERF’ DU JOUR

Yazeed Al Rajhi a beau se battre contre le temps sur le Dakar, le dicton selon lequel l’occident a la montre et l’orient le temps pourrait bien illustrer la montée en puissance du pilote saoudien depuis ses débuts en 2015. À l’ombre des stars Al Attiyah et LoebYazeed s’est forgé une saison 2022 qui ne trompe pas sur sa détermination et ses prétentions. 3e du Dakar, 3e du W2RC et récent vainqueur de la coupe du monde des bajas, le pilote Overdrive Racing a aussi commencé le 45e Dakar en troisième position du général de l’étape 1 à moins de deux minutes du leader. 12e de l’étape d’hier qui a vu de nombreux prétendants perdre pied, lui s’est contenté d’assurer et de rétrograder à la 6e place du général à un peu moins de 28 minutes de Sainz. 2e de l’étape du jour et premier pilote Toyota, il revient au général en 2e position à 13’20’’ de la première place occupée par son coéquipier et tenant du titre. La route est encore longue jusqu’à Dammam, Yazeed l’enfant du pays le sait mieux que quiconque dans la caravane, mais peut compter sur la fiabilité de son Toyota dont il s’inspire d’année en année.

LE COUP DUR DU JOUR

Sur le Dakar, ce n’est pas un secret, tout peut très vite tourner au vinaigre. Un jour, on mène le général et on croit encore en ses chances de titre ; le lendemain, on perd gros en quelques secondes, en particulier quand est un peu trop gourmand. Carlos Sainz, parmi les plus expérimentés de la discipline, le sait très bien, lui qui a rendu les armes cinq fois de suite entre 2013 et 2017. Aujourd’hui, il a échappé de justesse à la correctionnelle. Tout était pourtant bien parti pour « El Matador » qui se battait pour le podium provisoire en début de parcours jusqu’au km 213. Victimes d’un problème de coupelle de suspension arrière gauche, Sainz et son copilote Lucas Cruz ont été contraints à l’arrêt pour réparer. Bilan de la manœuvre : 45 minutes perdues. L’Audi RS Q e-tron E2 a pu reprendre sa route, mais les minutes ont filé très vite. Par chance, Sainz n’a pas eu à abandonner cette fois-ci. Sainz voit ses espoirs de finir sur la plus haute marche du podium final s’éloigner, mais le Dakar peut parfois se montrer intraitable et personne n’est à l’abri, y compris ses adversaires.

Classement de l’étape 4 :

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